A propos de Christian
Après avoir fait une école de commerce tout en jouant au rugby de haut niveau pour le Saint-Jean-de-Luz Olympique, j'ai distribué du bronze industriel basque espagnol en Europe, managé des équipes opérationnelles dans la distribution spécialisée ainsi que dans la grande distribution, et j'ai formé des dirigeants au management et au leadership.
Après le décès de mon fils aîné, j'ai suivi une première psychothérapie, à la fois existentielle et spirituelle, pendant cinq ans, avec le Dr René Gandolfi, à Paris.
J'ai alors étudié la psychanalyse au sein d'une scolastique à Paris.
Ensuite, j'ai rencontré l'enseignement ésotérique de Georges Gurdjieff sur la quatrième voie : la voie de la Tradition.
Ensuite, j'ai rencontré l'enseignement de Luis Ansa sur la voie du sentir : une voie d'attention, un art de vivre au quotidien qui nous réconcilie avec notre corps, nos sens, nos différentes mémoires.
Ensuite, j'ai rencontré l'enseignement de Michel Aleki sur la voie du Tao, les trois trésors, les cinq éléments, le Yin et le Yang,
Ensuite, j'ai rencontré l'enseignement de Thich Nhat Hanh sur la pleine conscience, l'art de la respiration et la marche consciente.
Plus tard, j'ai suivi une thérapie cognitive et comportementale avec Corine Lobjoie à Paris et une Gestalt thérapie avec Geneviève Bartoli à Saint-Denis.
Depuis plus de 22 ans, je propose une thérapie d'inspiration jungienne, avec une approche holistique, qui envisage les patient(e)s dans leur globalité : le corps, les émotions, la psyché et l'âme. Bien sûr, je tiens de Jung par Freud. Mon but, c'est de vous permettre de faire l'expérience de l'inconscient, en rendant conscient tout ce qui est dans votre inconscient. Afin de vous aider à accoucher de votre âme et vous permettre de vous réaliser pleinement.
Dans l'ancien monde, je suis un psychanalyste holiste.
Dans le nouveau monde, je suis un passeur de conscience. Je suis un spécialiste dans les passages de conscience permettant d'accéder à plus de fluidité, et qui intègre les tensions et les souffrances de la forme, et ainsi, en s'élevant de cette forme, unification de la dualité qui s'opère par le passage au niveau du cœur, soutenu par la conscience, soutenue par la conscience supérieure, soutenue par les plans divins.
Je n'appartiens à aucune école de psychothérapie ni à aucune association de thérapeutes. Je ne suis membre d'aucune Eglise ou mouvement religieux.
Cette thérapie s'adresse à des personnes ayant des difficultés à communiquer et à construire une relation intime satisfaisante, mais aussi à des individus souffrant d'angoisses, de peurs, de phobies, de dépression, d'un burnout ou de la perte d'un être cher ou de la perte d'un emploi. J'accompagne des êtres ayant subi des abus sexuels et, ou, des traumatismes psychologiques portant gravement atteinte à leur intégrité ainsi qu'à leur estime de soi. J'aide les adolescents à donner un sens à leur vie et à accoucher de leur projet professionnel.
Le but de cette thérapie est de revenir à la simplicité de l'enfant tout en cultivant les vertus de la sagesse. Son objectif est de ne pas s'encombrer du passé et d'éviter de se projeter dans un monde sans substance, pour vivre une présence immédiate au temps et à la réalité. Il s'agit de se libérer des entraves de la pensée pour se fondre dans un monde des perceptions sans ego. Enfin, il s'agit d'être pleinement ce que nous sommes sans jugement, sans attente ni compromis. Dans ce retour à l'unité primordiale, c'est aller vers un esprit silencieux, un corps détendu et des émotions bénéfiques. C'est recevoir le monde dans sa totalité énergétique, en harmonie avec ce qui nous entoure, et vivre libre.
Cette thérapie est un cheminement, une progression permanente, un apprentissage de tous les instants. Peu importe d'où nous venons et où nous allons, seuls comptent le voyage et l'évolution qu'ils nous apporte.
Cette thérapie, c'est comprendre ce que nous sommes et qui nous sommes vraiment, c'est inscrire cette connaissance dans la dynamique du monde, c'est l'entretenir et l'exploiter pour vivre heureux et en faire profiter les autres, c'est saisir les lois universelles et en accepter les règles, c'est respecter son incarnation ici et maintenant et tenter d'accueillir chaque instant, chaque part de son existence, de soi-même, de la nature ou des forces qui nous dépassent (l'univers, Dieu, les dieux...).
Cette thérapie est une somme de traditions qui comprennent, expliquent et étudient le monde. Il faut oublier ses racines purement jungiennes et l'appréhender comme la connaissance universelle des qualités de l'humain mise au service de l'humain.
Les premières séances se déroulent en face-à-face afin de faire connaissance.
Par la suite, dès que je vous sentirai prêt(e) à vous engager pleinement dans votre psychanalyse, je vous proposerai de vous allonger sur le divan. Je me tiendrai légèrement derrière vous sur votre gauche de manière que vous puissiez me voir en tournant la tête. La position allongée facilite la détente et l'accès à votre inconscient.
Le concept le plus utile dans cette thérapie brève est la disposition naturelle montrée par l'être humain à l'accomplissement de Soi (son être véritable, son essence). Si les obstacles qui s'y opposent sont éliminés, chaque individu peut devenir un adulte mature, pleinement accompli. Ma tâche de thérapeute est d'éliminer les obstacles qui bloquent la voie de mes patient(e)s. Je n'ai pas à accomplir la totalité du travail ; je n'ai pas à insuffler à mon(ma) patient(e) le désir de se développer, la curiosité, la volonté, l'amour de son prochain et de la vie, le sens de la loyauté ou la myriade de caractéristiques qui font de nous des êtres pleinement humains. Non, tout ce que j'ai à faire est d'identifier et d'éliminer les obstacles. Le reste viendra de lui-même, nourri par les forces d'actualisation intérieures au(à la) patient(e).
Cette psychanalyse repose sur un processus de dévoilement graduel par lequel le thérapeute cherche à connaître le(la) patient(e) aussi complètement que possible. Un diagnostic limite la vision ; il diminue la capacité d'établir un rapport à l'autre en tant que personne. Le travail thérapeutique nous oblige à constamment respecter une frontière délicate entre un peu, mais pas trop, d'objectivité. Il ne faut pas risquer de mettre en péril l'aspect humain, spontané, créatif et incertain de l'aventure thérapeutique.
Thérapeute et patient(e) sont des "compagnons de route". Chacun(e), et ceci inclut les thérapeutes aussi bien que les patient(e)s, est destiné(e) à connaître non seulement les bonheurs de l'existence, mais aussi ses inévitables côtés sombres, les désillusions, le vieillissement, la maladie, l'isolement, les deuils, l'absence de sens, les choix difficiles, et la mort.
Pour beaucoup de nos patient(e)s le domaine de l'intimité est source de conflits, et la thérapie leur apporte une aide simplement parce qu'ils(elles) entretiennent une relation intime avec le thérapeute. Certain(e)s redoutent l'intimité, croyant avoir en eux(elles) quelque chose de répugnant et d'impardonnable. Ceci étant, le dévoilement devant un(e) autre et le sentiment d'être néanmoins accepté(e) peut devenir le principal véhicule de l'aide thérapeutique. D'autres peuvent fuir l'intimité par crainte d'être exploité(e)s, envahi(e)s, rejeté(e)s, traité(e)s injustement, humilié(e)s, trahi(e)s ou abandonné(e)s ; pour elles(eux) également, une relation thérapeutique intime et bienveillante ne tournant pas à la catastrophe redoutée devient une expérience émotionnelle corrective.
C'est pourquoi l'attention et le soin que j'apporte à ma relation avec les patient(e)s sont une priorité, et je tiens scrupuleusement compte de chaque nuance de nos comportements réciproques. Le(la) patient(e) semble-t-il(elle) distant(e) aujourd'hui ? Antagoniste ? Inattentif(ve) à mes commentaires ? Fait-il(elle) usage de ce que je dis en privé tout en refusant de reconnaître en public la valeur de mon aide ? Est-il(elle) exagérément respectueux(se) ? Obséquieux(se) ? Exprime-t-il(elle) trop rarement ses objections ou désaccords ? Est-il(elle) détaché(e) ou soupçonneux(se) ? Est-ce que je fais partie de ses rêves ou de ses rêves éveillés ? Quels mots emploie-t-il(elle) dans les conversations imaginaires qu'il(elle) a avec moi ? Voilà ce que je veux savoir, et davantage encore. Je ne laisse jamais passer une séance sans l'interroger sur notre relation.
Faire l'expérience de tout ce que peut apporter un soutien positif est l'une des grandes vertus d'une thérapie personnelle intensive. Question : de quoi se souviennent les patient(e)s quand, des années plus tard, ils(elles) se remémorent leur expérience de la thérapie ? Réponse : pas de la perspicacité ni des interprétations du thérapeute. La plupart du temps, ils(elles) se souviennent des marques de soutien positif de ce dernier.
J'ai pour règle d'exprimer régulièrement les pensées et les sentiments positifs que m'inspirent "mes" patient(e)s, s'appliquant à une grande variété de leurs traits de caractère : sociabilité, curiosité intellectuelle, fidélité envers leurs amis, expression orale, courage face à leurs démons intérieurs, ouverture au changement, aptitude à se dévoiler, bienveillance envers leurs enfants, engagement dans la lutte contre la maltraitance, et refus de "refiler le bébé" à la génération suivante.
Si le(la) patient(e) franchit avec courage une étape thérapeutique importante, je le(la) félicite. Si je me suis profondément engagé dans cette séance et que je regrette de la voir se terminer, je dis que je déteste y mettre fin. Et dans ce cas, je n'hésite pas à exprimer mes sentiments autrement qu'en paroles en dépassant l'heure de quelques minutes.
Considérez la tâche du thérapeute expérimenté. Il doit instituer une relation avec le(la) patient(e), fondée sur l'authenticité, une attention positive inconditionnelle et la spontanéité. Il incite les patient(e)s à commencer la séance par leur "point d'urgence" et à explorer, en creusant de plus en plus profondément, les sujets importants qui surgissent au fur et à mesure. Quels sujets ? Peut-être un sentiment éprouvé pour le thérapeute, un point qui a émergé à la suite d'une séance antérieure, ou d'un rêve qu'a fait le(la) patient(e) la nuit précédente. Selon moi, la thérapie est libre de contraintes, la relation, dynamique est en constante évolution, et tout doit se dérouler selon une séquence continue où l'expérience vécue est suivie de l'examen du processus.
Dans son autobiographie, Jung met en avant le caractère unique du monde intérieur de chaque patient(e) et de son langage, unicité qui demande au thérapeute d'inventer une nouvelle approche pour chacun(e) d'entre eux(elles). Il est possible que j'attache trop d'importance à ce point, mais je crois que la crise actuelle de la psychothérapie est tellement grave, et la spontanéité des thérapeutes à ce point menacée qu'un changement radical s'impose.
Les thérapeutes doivent faire comprendre au(à la) patient(e) que leur tâche essentielle est d'établir conjointement une relation qui elle-même deviendra agent de changement. Avant tout, un thérapeute doit être préparé à suivre le(la) patient(e) où qu'il(elle) aille, à faire tout ce qui est nécessaire pour continuer d'entretenir confiance et sécurité dans la relation. J'essaye d'adapter la thérapie aux besoins de chaque patient(e), de découvrir le meilleur moyen de travailler, et je ne considère pas le processus d'adaptation comme une préparation ou un prélude mais comme l'essence même du travail. Ces remarques s'appliquent même dans le cas de thérapies courtes mais surtout avec des patient(e)s capables d'entreprendre des thérapies de longue durée.
Je m'efforce d'éviter les techniques préfabriquées et obtiens les meilleurs résultats lorsque je laisse mes choix s'adapter naturellement aux exigences de la situation clinique. Je pense que la "technique" est une aide quand elle procède de la rencontre unique entre le thérapeute et le(la) patient(e).
Le "ici et maintenant" est la source majeure de l'efficacité thérapeutique, le gisement inépuisable de la thérapie, le meilleur ami du thérapeute (et donc du(de la) patient(e)). Le "ici et maintenant" est vital pour une thérapie réussie. Le "ici et maintenant" se réfère aux événements immédiats de la séance de thérapie, à ce qui se passe "ici" (dans ce cabinet, dans cette relation, dans cet "entre-deux" : l'espace entre vous et moi) et "maintenant", en ce moment même. C'est fondamentalement une approche anhistorique qui donne moins d'importance (mais n'en nie pas l'importance) au passé historique du(de la) patient(e) ou les événements de sa vie extérieure.
Les raisons qui incitent à utiliser le "ici et maintenant" reposent sur deux hypothèses fondamentales : (1) l'importance de la relation interpersonnelle et (2) la notion de la thérapie comme microcosme social. En outre, la grande majorité des individus qui sont demandeurs(deuses) d'une thérapie ont des problèmes relationnels fondamentaux ; dans la plupart des cas les individus sombrent dans le désespoir parce qu'ils(elles) sont incapables de nouer et de maintenir des relations interpersonnelles enrichissantes et durables. La thérapie basée sur le modèle interpersonnel a pour but d'éliminer les obstacles qui s'opposent à des relations satisfaisantes.
"La thérapie est un microcosme social" signifie qu'au bout du compte les problèmes interpersonnels du(de la) patient(e) se manifesteront d'eux-mêmes dans le "ici et maintenant" de la relation thérapeutique. Si dans sa vie courante, le(la) patient(e) se montre exigeant(e), contrôlant(e), dépendant(e), craintif(ve), arrogant(e), soumis(e), effacé(e), séducteur(trice), directif(ve), rigide, fuyant(e), catégorique, colérique, impulsif(ve) ou d'une façon ou d'une autre mal adapté(e) sur le plan interpersonnel, ces traits apparaîtront alors dans la relation du(de la) patient(e) avec le(la) thérapeute. A nouveau, cette approche est fondamentalement anhistorique. Nul besoin de faire intervenir l'historique pour appréhender la nature des schémas d'une conduite mal adaptée parce qu'ils seront bientôt affichés en couleur dans le "ici et maintenant" de la séance de thérapie.
Une séance peut commencer par un temps de relaxation, par exemple, car l'homme occidental est allé tellement loin dans le monde de la pensée qu'il en a oublié son corps. C'est comme s'il avait laissé derrière lui son organisme physique, avec sa sensibilité et tous les modes de perception qu'il contient.
Mais ce corps constitue justement une aide précieuse pour cristalliser ce que vous vivez, pour incarner vos expériences, afin que votre vie ne soit pas une accumulation de théories ou d'opinions par lesquelles vous savez beaucoup de choses mais avec lesquelles vous pouvez peu intérieurement.
Acquérir le pouvoir d'agir sur soi-même, ce n'est pas un péché, c'est une qualité. Mais vous devez commencer par connaître quelles sont vos possibilités, votre disponibilité, savoir jusqu'où vous pouvez aller et comment y aller, car vous ne pouvez pas prétendre aller au-delà de ce que vous pouvez.
Revenir au corps, voilà le grand secret ! Revenir à l'expérience du corps dans la vie sensitive. Revenir à tout ce que l'on "récolte" sensitivement, émotionnellement, et qui permet, non pas de nourrir le mental, mais un autre corps d'entendement. C'est à partir de là que peut surgir un autre type de regard.
Mais pour cela, il faut nourrir sa vie, la créer, sortir de la répétition et du connu. Ce connu est une base extraordinaire, mais c'est aussi un piège énorme parce qu'il n'offre pas l'opportunité du changement.
Ensuite, au cours de la séance il peut y avoir un temps pour acquérir les principes de la psychosomatique, à savoir : toute maladie, organique et pas seulement nerveuse, a un sens déterminé qui, s'il est découvert, donne prise sur la maladie. Le but est d'amener la(le) malade à reconnaître que sa maladie possède un sens (joue un rôle dans l'organisation de sa vie), pour qu'elle(il) ne la considère plus comme un hasard dénué de sens contre lequel il n'y aurait pas d'autre attitude possible qu'une réaction purement extérieure, mécanique et passive.
La maladie est une expression de la vie, qui demande à être prise justement en considération : avec laquelle il est possible de "traiter". Le sens de la maladie est inconscient, refoulé en pratique, et il doit être dégagé par interprétation, exactement comme le sens d'un rêve ; les maladies pouvant se définir comme les rêves organiques de l'être humain.
Il peut aussi y avoir un temps pour interpréter le sens des rêves. Le rêve a un langage particulier : il parle en images. Du moins c'est par des images que nous le racontons. Le message du rêve représente quelque chose que l'esprit conscient ne saurait admettre et qu'il refoule. Pour ce faire, il déguise ce message sous forme symbolique afin de franchir la censure imposée par l'ego, le moi conscient. D'où l'idée que le rêve traduit un désir refoulé.
L'histoire de chacun est dynamique ; elle repose sur un processus d'évolution. Les images du rêve révèlent aussi notre intuition profonde. Le rêve puise à la fois dans l'inconscient collectif et dans l'inconscient personnel.
Tous les rêves ont un sens, oui, mais tous les rêves ne sont pas à prendre au même niveau. Et à l'intérieur même d'un seul rêve, plusieurs niveaux d'interprétation coexistent.
La majorité des rêves traduisent la psychologie de la(du) rêveuse(rêveur). Certains exposent un problème de comportement, d'autres sont compensatoires, comme si on réalisait pendant la nuit ce qu'on ne peut pas vivre le jour.
La plupart sont induits par le désir, la peur, les souvenirs immédiats ou lointains, les problèmes... Souvent, les rêves mêlent le passé et le présent, paraissant s'amuser du résultat surprenant de ce mélange ! Quelques-uns offrent une connotation spirituelle et délivrent un enseignement. Mais tous, malgré la meilleure interprétation trouvée, garderont encore et toujours une part de mystère...
Je suis un thérapeute qui utilise ses sentiments personnels comme éléments d'information. Même si je suis confrontant, je formule avec précaution mes remarques. Pour moi, tout est grain à moudre. Il peut m'arriver de me dévoiler personnellement si je pense que ça peut vous aider à surmonter un obstacle. Je suis transparent. J'amène mes patient(e)s plus loin que là où je suis moi-même arrivé. J'encourage au dévoilement de soi. Je parle de la mort, car la mort enrichit la vie. Je parle du sens de la vie. Je parle de la liberté. J'aide les patient(e)s à assumer la responsabilité. Je ne décide (presque jamais) à la place du(de la) patient(e). Je me concentre sur le refus de prendre une décision. Je facilite la prise de conscience de soi. Je facilite la décision. Je mène une thérapie comme une séance continue. Je prends des notes et je vous enverrai un compte-rendu de chaque séance. J'exprime ouvertement mes dilemmes. Je fais des visites à domicile. J'appelle, avec votre accord et en votre présence, les personnes avec qui vous êtes en conflit. J'utilise des accélérateurs de thérapie. Pour moi, la thérapie est comme une répétition générale de la vie. Je ne crains pas de toucher mes patient(e)s. Il m'arrive de les materner en les couvrant d'un plaid, en leur proposant un café ou un thé. J'interroge le(la) partenaire intime. J'analyse la thérapie précédente.
J'utilise aussi le système des chakras et la Kundalini, le système des méridiens, le zen shiatsu et le reiki, l'astrologie et la numérologie, l'interprétation du sens des synchronicités, les oracles et le tarot de Marseille comme expression d'une synchronicité, le tambour chamanique, le bol tibétain, un carillon, un arbre de pluie, les cristaux de protection, la sauge blanche, le palo santo et des rituels.
Dans cette thérapie l'appui du cadre est de première nécessité, et par lui nous commencerons. Encore savons-nous que l'inobservance, voire même l'attaque, du cadre et des interdits non seulement menace mon activité d'observateur et de thérapeute, mais constitue d'abord un signe majeur d'incestualité déferlante. Là est l'alerte. Et là sera ma parade. J'impose un cadre. Ce sera "mon" cadre. Il ne sera pas le fait du hasard, ni de mon humeur. Mais taillé d'après l'expérience acquise. Je l'explicite régulièrement. Je l'explique aussi. J'édicte des règles. Je formule les interdictions correspondantes. Quelles règles au juste ? Elles concernent le temps des séances, leur nombre par mois, leur reconduction automatique d'une semaine sur l'autre, l'horaire des rencontres, leur lieu, leur paiement, leur annulation, nos congés respectifs. La règle essentielle est de parole et de non-action. Tel est le cadre. Une fois la règle dite, les infractions et les effractions seront repérées, signalées et analysées.
Démarche essentielles que celle-là : avec elle, la moitié du travail thérapeutique sera faite : il peut arriver qu'elle suffise ; mais rien, sans elle, ne saurait s'ensuivre. Remarquable conjonction que celle-ci : en défendant l'intégrité de mon aire thérapeutique, c'est du même coup l'intégrité de l'aire psychique de mes patient(e)s et de leurs familles que je défends, et que, par chance, je vais restaurer. Ceci est d'autant plus important si l'on a subit des abus... sexuels... et que l'on ne sait pas poser ses limites et les faire respecter.
Guérir est chose simple mais peu facile. Les étapes requises pour y arriver sont peu nombreuses, mais elles exigent en revanche que beaucoup d'efforts soient investis. C'est une démarche qui demande de la conscience, du temps et un travail conséquent sur soi, mais la force que l'on en retire est tellement gratifiante !
Pour chaque personne et chaque difficulté qu'elle rencontre, il y a une solution adaptée, mais nous devons transformer certains éléments de notre vie. Il n'y a aucune solution sans changement. C'est la peur de changer ce que nous connaissons ou la croyance qu'il ne peut en être autrement qui empêche la résolution de nos problèmes. De plus, il n'existe réellement aucun changement rapide. Toute transformation naît d'une maturation.
Le bonheur est toujours lié à notre capacité à accepter et à vivre positivement le changement. Pour être heureux(se), il faut aussi admettre que la vie est difficile. Elle peut nous sembler injuste car nous vivons tous, sans exception, des épreuves qui nous rendent malheureux(ses) : des ruptures, des souffrances, la mort d'êtres chers... Perdons l'illusion que nous pouvons éliminer définitivement toute tristesse de notre vie.
Notre premier bénéfice est l'ouverture à une puissance sur nous-mêmes qui nous conduit à être notre propre guide, la créatrice ou le créateur de notre vie. Cette puissance naît d'une alchimie entre la créativité de notre enfant intérieur et la capacité d'action et de conscience de l'adulte. Lorsque nous exprimons notre cœur d'enfant, nous savons mieux profiter de la vie. Nous vivons uniquement le présent, et tout devient source d'émerveillement. Nous dirigeons alors notre vie avec plus de conscience, plus de liberté et plus de joie de vivre. Nous sommes notre propre guide et maitre, puisque nous sommes profondément la meilleure personne pour nous-mêmes. Notre cœur d'enfant (le Soi) nous permet de trouver les réponses pour être plus libres, et donc plus heureux(ses).
Aucun jugement sur la vie ou sur les expériences de chacun(e) n'est à porter : il n'y a ni bons ni mauvais choix ; cependant, certains sont plus épanouissants que d'autres et nous évitent des souffrances inutiles. Nombre d'entre nous croient qu'il faut souffrir pour grandir ; c'est une croyance masochiste ! Pourquoi ne pas opter le plus souvent possible pour ce qui va nous rendre heureux et développer tout ce qui conduit à une vie plus riche, plus douce et plus épanouissante ? Certains choix sont en fait sources de souffrances et peuvent être évités.
Le second bénéfice est l'ouverture à notre bonheur. Le bonheur a autant de visages qu'il y a d'êtres humains sur terre. Il n'existe pas une seule forme de bonheur. C'est à chacun(e) de puiser dans son cœur d'enfant le pouvoir d'utiliser son Graal, cette coupe sacrée qui le(la) mettra en lien avec la vie, avec son essence, avec son bonheur.
Courage et détermination.
Affectueusement,
Christian
La majorité des gens ne se connaissent pas et font des choix qui ne leur correspondent pas. Plus nous sommes éloignés de notre essence (c'est-à-dire de ce que nous sommes profondément), plus nous déclinons et perdons goût à la vie. Il est préférable pour avancer dans la vie, de connaître son jeu de cartes, c'est-à-dire ses qualités, ses faiblesses, ses besoins, ses envies, ce qui est juste et épanouissants pour soi.
Beaucoup de gens comprennent intellectuellement la nécessité de se connaître, mais ils ont du mal à s'accepter. La honte toxique est le principal ennemi d'une bonne estime de soi. Elle fait naître des croyances ou des pensées écrasantes du genre : "Je suis une ratée" ; "Je ne vaux rien" ; "Je suis méchante" ; "Je suis incompétent"... S'accepter revient à voir la réalité de façon globale, et à ne plus osciller entre orgueil et dévalorisation.
Etre honnête avec soi est souvent difficile, car nous craignons de nous confronter à notre ombre et de souffrir. Cette peur de la souffrance est cependant bien pire que la souffrance elle-même ; elle nous paralyse et nous empêche de découvrir nos trésors intérieurs. L'automanipulation est l'outil le plus courant pour se mentir à soi-même. C'est une forme de résistance aux changements.
L'action est une confrontation avec la vie : elle est indispensable pour changer et évoluer. Ne pas agir revient à ne pas être en vie, à fuir sa responsabilité de créateur de sa vie, à ne pas s'affirmer et à ne pas être à l'écoute de soi et des autres. Chaque action devrait être le fruit d'un choix le plus conscient possible pour œuvrer pour son bien et celui de tous les êtres. Lorsque nous éprouvons des difficultés à poser un acte, cela peut être le signe que cette action est indispensable à notre bien-être. Nos peurs entrent alors en jeu pour nous faire croire le contraire, nous démoraliser et nous démobiliser.
Nous nous conduisons souvent en bourreau avec nous-mêmes. Nous nous jugeons sans cesse. Imaginez que vous vous infligez un coup de massue à chaque pas que vous faites dans une rue : pensez-vous que vous réussirez à avancer ? Certainement pas. C'est ainsi que nous nous comportons lorsque nous laissons la parole à notre juge intérieur. A chaque fois que vous vous surprenez à vous critiquer de façon abusive et sans fondement, dites à haute voix : "Annulé !" Vous stipulerez ainsi à votre juge intérieur qu'il n'a plus la parole. Répétez cela autant de fois que nécessaire.
Nous répétons tous dans nos vies des situations analogues à celles vécues dans l'enfance. C'est comme si nous nous confrontions régulièrement à ces difficultés pour mieux les comprendre et les surmonter. La perfection n'existe pas. L'échec est naturel et souvent bénéfique : il nous permet de nous remettre en cause. Pensez à une action où vous avez échoué. Vous êtes-vous donné réellement les moyens de réussir ? Cette action était-elle bénéfique ? N'oubliez jamais que certains échecs sont souvent perçus, après coup, comme de formidables opportunités pour orienter notre vie vers une meilleure voie.